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La culture de la Guadeloupe suit depuis l'esclavage avec le Gwo Ka. C'est une musique simple jouée avec un instrument à percussion appelé le « Ka ». Le Gwo-Ka permettait aux esclaves noirs de communiquer pour les hommes de brousse.
Mais elle se fonde aussi sur le quadrille et la biguine qui sont toutes deux des danses de couple sur un air de musique entraînant.
En matière de gastronomie, la Guadeloupe se sert surtout de ses produits agricoles, comme le poyo (de la famille de bananes plus communément appelées bananes vertes ou ti-nain), du fruit de l'arbre-à-pain, de gombos, de choux, de cresson et des produits de la mer. Comme plat typique, on citera par exemple le blaff où le poisson, préalablement assaisonné, est cuit dans un petit bouillon agrémenté de cives (sorte d'oignons du pays), de persil, piment, thym... La cuisine guadeloupéenne est souvent épicée et assaisonnée en faisant macérer la viande ou le poisson pendant des heures avant de les faire cuire pour relever le goût.
La Guadeloupe est une terre de métissage entre l'Europe, l'Afrique et l'Asie (Moyen-Orient, Inde). Ainsi la communauté indienne longtemps effacée, tient à faire reconnaître son identité. La présence de la couleur indienne que ce soit par le Colombo (épice) ou par le tissu emblématique de la tenue traditionnelle, le madras, rappelle leur contribution très ancrée dans l'identité guadeloupéenne.
La communauté indienne a d'ailleurs une tradition qui lui est propre et qui vient d'Inde. Il s'agit des mayé men, prononciation déformée du nom de la déesse indienne mariamman.
Outre la cuisine, la Guadeloupe est connue pour son grand goût des festivités. Ainsi en période de Noël, les familles et amis se réunissent lors de chanté nwel occasion de chanter des cantiques et de faire la fête. Après les périodes de fêtes de fin d'année débutent les répétions du Carnaval. Les groupes de carnaval défilent tous les dimanches soir, dans les rues jusqu'au vacances de Carnaval qui arrivent en février.Les groupes à peaux, par exemple, Akiyo (qui signifie, « qui sont-ils ? ») sont des groupes composés uniquement de grosses percussions, et d'instruments de coque de lambi. Ils ont la particularité de ne pas avoir de cuivres dans l'orchestre, ni de chorégraphie, défilent souvent sans costumes thématiques.Le Mardi gras, c'est la grande fête où les groupes de carnaval concourent dans le chef-lieu Basse-Terre ou à Pointe-à-Pitre pour les meilleurs costumes, meilleure musique ou meilleure chorégraphie dont le thème est imposé par les comités de carnaval. Puis le lendemain, le mercredi des Cendres, jour qui termine le carnaval, la mascotte de roi du carnaval surnommée Vaval est brûlée, ce qui signe la fin des festivités, tout le monde défile en noir et blanc (pour marquer le deuil de Vaval), et débutent alors les 40 jours de carême.La population majoritairement catholique, respecte cette période, ainsi les boites de nuit se vident, les gens évitent de faire la fête, certains ne mangent que du poisson ou alors s'en privent. Mais, étant donné le grand engouement pour les fêtes, le « jeudi mi-carême », un défilé en rouge et noir identique au carnaval donc avec des groupes de musiciens précédés de personnes qui défilent est organisé.Après cette période de privation, ce sont les fêtes de Pâques, lors desquelles les familles vont souvent camper sur la plage et mangent des plats à base de crabes : matété (riz cuit avec du crabe), calalou (crabes avec des feuilles de madères accompagné de riz blanc) ou dombrés aux crabes (petites boules de farine cuites avec du crabe). La jeunesse guadeloupéenne soucieuse de son patrimoine culturel a fait naître un nouveau courant nommé Gwada Style, du nom que donnent les jeunes à l'archipel, la « Gwada ». On retrouve souvent cette expression dans la musique reggaeton/dance-hall, genres musicaux très populaires aux Antilles.

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traditions

La Guadeloupe, une culture, une langue, le créole.

La culture et la langue créole est différente d’ile en ile, la Martinique et la Guyane, ne parle pas le même créole qu'en Guadeloupe, même si de nombreuses ressemblances existent !

Milan Kudéra, écrivain Tchèque, a défini le créole comme la dernière langue romane? La langue créole, est née incontestablement du mélange entre le vocabulaire français des siècles de l'esclavage, ( du 17éme et du 18éme ) et de langues d'origines africaines. Déportés aux Antilles, les africains étaient éparpillés sur toutes les caraïbes pour éviter la reconstitution de tribus. Les esclavagistes prenaient grand soin de cela, pour éviter à tous prix des révoltes toujours possibles!
Pour survivre et vivre avec d'autres aux idiomes différents, les esclaves ont inventé un dialecte compréhensible par eux tous! Cet idiome était le résultat de mots attrapés ici ou là, du français, du caraïbe, (certains avancent que les mots caraïbe, ne s'appliquaient qu'aux plantes et aux animaux) et bien entendu de mots africains. Depuis, cet idiome devenu la langue créole, s'est enrichi considérablement, particulièrement en spontanéité, en images, qui ont permis à cette riche culture de se développer autour de proverbes, de contes et de chants!

L'origine du mot ''créole''

Son origine viendrait du portugais, ''CRIOULO'', qui serait lui même issu du verbe latin ''CREARE''! Le créole au début serait un homme ou une femme d'origine blanche né dans les colonies. Plus tard, la dénomination ''créole'' a muté pour devenir ce qu'il est aujourd'hui, c'est à dire, désigner tout ce qui nait ou est fabriqué sur place, hommes, femmes, animaux, plantes, etc.......

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Croyances et traditions
- Les croyances et les traditions sont aussi une grande part de richesse culturelle  Antillaise ;
- Malgré les évolutions techniques, les superstitions et les croyances sont très présentes dans les esprits. Ainsi, les zombies, diablesses, soucougnans ou bête à Man'Ibès, constituent l’essentiel des personnages surnaturelles qui continuent à peupler l'imaginaire.
- Différentes fêtes traditionnelles rythmes l'année du début à la fin, la production artisanale et culinaire n'est pas en reste, avec notamment le travail manuel de la calebasse, la noix de coco, la poupée créole (popote).....La gastronomie antillaise très varié en passant par les accras, le balaou (petit poisson), le calalou (potage aux herbe et au lard), le Colombo, le bébélé, le lambi (gros coquillage), les dombré (boulette de farine en accompagnement), sans oublié le TI Punch......

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Le langage des coiffes créoles
Les costumes créoles viennent d une longue histoire, mélanges divers venus des Indes, d Afrique, d Europe et
d Asie, le costume créole est le parfait exemple du métissage économique, social et culturel de la Guadeloupe!
La coiffe a toujours été l‘accessoire indispensable du costume créole. Elle reflétait soit la situation sociale, soit les circonstances de la vie. La coiffe traditionnelle de madras est née d’une frustration. En effet des lois interdisaient aux affranchies de porter des chapeaux, ceux- ci étant réservés aux femmes blanches. A une époque où se couvrir la tête était une marque de bienséance, les femmes créoles n’avaient pas le choix, elles devaient porter le foulard ce qu’elle ressentaient comme une humiliation. C’est ainsi qu’elles inventèrent la coiffe de madras qui allait devenir la coiffe traditionnelle.

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