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La faune :


​Du fait de la pratique intensive de la chasse au début de la colonisation et de l'occupation humaine précoce d'une grande partie de l'île, la faune de la Guadeloupe peut sembler relativement pauvre. Elle présente néanmoins de nombreuses richesses, et offre surtout, en raison de l'insularité, un endémisme très fort. Le Parc national, avec d'autres structures, contribue à préserver cette faune sauvage particulièrement fragile.
Les mammifères :
Les plus caractéristiques de la faune du Parc sont le racoon, petit raton-laveur importé des États-Unis au 19è siècle, les chauve-souris (11 espèces dont au moins 2 uniques au monde), la mangouste (importée d'Inde) et l'agouti (espèce protégée en voie de disparition).
Les oiseaux :
Ils sont nombreux. Sur terre : le Pic de Guadeloupe, aussi appelé tapeur, seul pic sédentaire des Petites Antilles, oiseaux-mouches, plusieurs espèces de grives, des perdrix, des ramiers, le moucherolles, la paruline, . En mer et sur le littoral : la frégate, le pélican brun, plusieurs espèces de sternes...
Les reptiles :
Iguanes, anolis, et en mer, cinq espèces de tortues marines...
Les crustacés :
Les animaux de mer, et dans les cours d'eau et étangs : les crevette d'eau douce ( ouassous), les crabes,
Les insectes  :

Ce sont les animaux les plus représentés bien sûr, d'une diversité et d'une originalité exceptionnelles. Certains peuvent atteindre des tailles très élevées comme le scieur de long, un des plus gros coléoptères du monde, le papillon deuil, les phasmes (cheval à diable).​

Faune & flore

La forêt tropicale et le massif montagneux de la Basse-Terre constituent une zone de biodiversité exceptionnelle en France, et dès 1970 a été créée par le Conseil général de la Guadeloupe du Parc Naturel de Guadeloupe, géré par l'ONF. En 1977 a été émise l'idée de le transformer en Parc national afin de mieux gérer et contrôler sa superficie et c'est le 20 février 1989 que fut officiellement créé le Parc national de la Guadeloupe. La Réserve Naturelle du Grand Cul-de-sac marin avait quant à elle été créée en 1987 et a ensuite été rattachée à la gestion du Parc. Depuis 1992, la zone centrale du Parc et la réserve naturelle du Grand-Cul-de-Sac marin font parties de la Réserve de Biosphère de l’archipel de Guadeloupe, agréé par l'UNESCO, concédant au parc une reconnaissance internationale.

La détermination de nombreux acteurs locaux avait abouti à la création en 1989 du premier parc national français d'outre-mer. Durant 20 années, le Parc s'est ainsi attaché à protéger une grande partie de la forêt tropicale (17 300 hectares) ainsi que 3 700 hectares de milieux humides littoraux et marins (la Réserve naturelle du Grand Cul-de-Sac marin). En périphérie de la zone protégée, le Parc a mené durant ces 20 années, des actions de développement durable sur les communes de Pointe-Noire, Bouillante, et Vieux-Habitants. Depuis le décret du 3 juin 2009, l'espace Parc national se compose désormais de zones "cœurs" autour desquelles les communes concernées forment une vaste zone d'adhésion. Le nouveau périmètre intègre aussi dans les cœurs du Parc les zones anciennement classées Réserve naturelle dans le Grand Cul-de-Sac marin, les îlets Kahouanne et Tête à l'Anglais, ainsi que les fonds marins autour des îlets Pigeon. Il définit une vaste zone de solidarité écologique terrestre et maritime. Coïncidant avec ces nouvelles limites, la Réserve mondiale de Biosphère de la Guadeloupe désignée par l'UNESCO en 1992 se trouve ainsi renforcée.

La mangrove
 
C'est une forêt littorale inondée en permanence ou ponctuellement par de l'eau douce ou salée. très développée en Guadeloupe en raison

de l'importance des récifs coralliens qui protègent une grande partie du littoral de la houle du grand large.
Quelque 3 700 ha sur les 8 000 ha de mangrove de la Guadeloupe ont été intégrés aux cœurs du Parc national en juin 2009.
Les plantes de cette végétation sont essentiellement des palétuviers.

La Flore
​
Le parc national regroupe trois types de milieux naturels.
La forêt tropicale :
Elle présente plusieurs niveaux de végétation :
La forêt dense humide recouvre 80% de la zone cœur du Parc, entre 300 et
1000 m d'altitude. C'est une forêt dense et luxuriante de montagne. On y retrouve
de très grands arbres (30 à 35 m): gommier blanc, acomat-boucan, châtaignier ;
des arbres moyens (6 à 10 m) : marbri, laurier rose ; des arbustes et herbacées
(0 à 10 m): palmiste montagne, balisier, fougère ; de nombreuses plantes
suspendues : broméliacées, philodendrons, aile-à-mouche, orchidée; des lianes.
Au-dessus de 1000 m, se développe une forêt d'altitude, beaucoup plus basse et
 rabougrie en raison de la forte humidité et de la présence quasi constante de nuages. Il s'agit d'une végétation faite de savanes humides royaumes des mousses, des lichens, des sphaignes, de plantes plus vigoureuses: mangles-montagnes, ananas-montagne... au milieu desquelles se développent aussi certaines plantes à fleurs: violettes des hauts, fushias-montagne, thym-montagne...
Le littoral :
La végétation s'y développe beaucoup plus difficilement à cause de la salinité de l'air et du sol, l'ensoleillement et la sécheresse, ainsi que la force du vent. Les espèces les plus courantes sont le raisinier bord de mer et le poirier.
La mangrove :
C'est une forêt littorale inondée en permanence ou ponctuellement par de l'eau douce ou salée. très développée en Guadeloupe en raison de l'importance des récifs coralliens qui protègent une grande partie du littoral de la houle du grand large.Quelque 3 700 ha sur les 8 000 ha de mangrove de la Guadeloupe ont été intégrés aux cœurs du Parc national en juin 2009.Les plantes de cette végétation sont essentiellement des palétuviers

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